Accompagnement psychologique des enfants

Les parents se posent souvent des questions face à des changements brutaux de comportement de leur enfant. Votre enfant ne veut plus aller à l’école ? Votre enfant vous dit qu’il est toujours fatigué ? Votre enfant ne veut plus manger ? Vous trouvez que votre enfant passe beaucoup de temps devant les écrans ? Votre enfant est isolé à l’école ? Votre enfant a des problèmes de sommeil ?

Ces attitudes suscitent souvent l’inquiétude de l’entourage, et peuvent aussi se manifester par des signes physiques. 

Je propose d’accompagner parents et enfants pour ouvrir le dialogue, trouver ensemble de nouveaux éclairages sur ces situations.

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Comment se déroulent les séances avec les enfants ?

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De manière générale, les premières séances ont lieu en présence des parents et des enfants. Que votre enfant maîtrise le langage ou non, des outils existent pour qu’il puisse exprimer à sa manière ses peurs ou ses angoisses : dessins, jeux, mises en situation. Les méthodes varient également selon les séances. Voici quelques interrogations des parents qui peuvent mener à des consultations :
Pourquoi mon enfant n’accepte pas les échecs ?
Comment aider mon enfant à s’affirmer devant les autres ?
Que faire si mon enfant ne veut plus aller à l’école ?
Que faire en cas de phobie Scolaire ?
Que faire face une mauvaise estime de soi de mon enfant ?

Si votre enfant est encore en bas âge, c’est une étape normale car il n’a pas encore conscience que c’est en essayant et en se trompant que l’on arrive à s’améliorer. Il ne sait pas ce que sont les tentatives (les essais) et l’apprentissage par « tâtonnement ».  Dans ce cas, la résultante est que votre enfant perd vite ses moyens, se met vite en colère voire fait des « caprices ». Face à ses difficultés, l’enfant abandonne vite son activité. Pourtant ceux qui vont essayer à nouveau auront plus de chance de réussir. Plus l’enfant est jeune plus la réussite doit être immédiate ce qui doit s’estomper avec le temps en grandissant. C’est donc par les apprentissages et les échecs qu’il va tirer des bénéfices de ses expériences et ainsi « améliorer ses performances ».

C’est en l’accompagnant et en lui indiquant ses progrès et pourquoi pas en lui apprenant une méthode et un raisonnement de logique qu’il réussira à transformer ses échecs en un résultat positif dont il sera fier. Il prendra ainsi confiance en lui et poursuivra de la même façon ensuite ses activités en le faisant avec aisance et autonomie.

Mon enfant a du mal à s’affirmer devant les autres, à peur de parler devant la classe, à peur du regard des autres, se sent jugé, est très timide…

Face à des plus grands que soit, à des « fortes têtes », il est parfois déstabilisant de donner son avis et/ ou de prendre la parole. Aussi quand la taille du groupe est importante, des craintes peuvent se développer. La peur des moqueries se fait ressentir et votre enfant perd alors tous ses moyens. Apprendre à se juger différemment, à reconnaître que personne n’est parfait et accepter de ne pas plaire à tout le monde aideront les enfants à prendre confiance. Il faudra apprendre à trouver sa place dans le groupe. L’objectif est de prendre conscience que l’on peut avoir des avis, des idées différentes. La valorisation de cette différence est un atout, une richesse de l’être humain. Des mises en situation sont analysées pour trouver sa place dans le groupe et exister.

Que faire si mon enfant ne veut plus aller à l’école ?

Le harcèlement scolaire commence dès l’école primaire dans certain cas et se décèle assez difficilement. Les disputes et les conflits relationnels sont connus et verbalisés ce qui n’est pas le cas du harcèlement qui peut être vécu comme de réelles violences physiques (coups, blessures), psychologiques (moqueries, menaces, mots blessants…) ou encore sexuelles. Le harcèlement devient répété et s’installe dans le temps. Le(s) « harceleur(s) s’en prend(nent) le plus souvent aux mêmes enfants.
Vous avez constaté que votre enfant a changé de comportement ces derniers temps : il ne veut plus aller à l’école, développe des peurs, n’a plus son matériel et dit l’avoir perdu sans arrêt et sans raison, a des hématomes. Vous avez également perçu que votre enfant peut également avoir des nausées, des maux de ventre, se mettre souvent à pleurer, développer des angoisses, perdre l’appétit, devenir agressif, avoir des troubles du sommeil, de l’énurésie (pipi au lit), des manifestations cutanées (eczéma, psoriasis…). Si votre enfant s’isole, a des difficultés à aller vers les autres, il est temps de consulter un professionnel de santé. Votre enfant doit se sentir soutenu, compris et savoir que vous êtes là en tant que parent pour l’aider et l’accompagner dans ce mal être. Il est préférable d’avoir un soutien psychologique et de prévenir le médecin scolaire.

Que faire en cas de phobie scolaire ?

La phobie scolaire est une peur sans motif apparent d’aller à l’école. Elle est le signe d’une grande anxiété et va se caractériser par une incapacité psychologique et physique de se rendre à l’école et de suivre les enseignements du quotidien. Si des marqueurs somatiques apparaissent, par exemple : des maux de ventre, des maux de tête voire des migraines, des nausées, des sensations de malaise, des transpirations voire d’autres manifestations comme l’agressivité, des pleurs, de l’agitation, c’est que votre enfant est dans une grande souffrance. Il est recommandé dans ce cas de prévenir l’enseignant pour mettre en place des outils afin de faciliter l’apprentissage.
Une prise en charge adaptée est nécessaire pour travailler sur les angoisses et sur le goût des apprentissages scolaires. En effet, les conséquences peuvent être lourdes : isolement social et affectif, dépression, abandon de la scolarité. L’objectif est d’éviter la répétition des troubles et de favoriser le plus rapidement possible un retour à la normale en réinsérant l’enfant à l’école. Un travail en partenariat avec la famille et l’encadrement éducatif est primordial pour mettre en place des mesures facilitantes pour réintégrer les cours.
La souffrance scolaire peut arriver à n’importe quel moment dans le parcours de l’enfant (école primaire, collège, lycée). Elle peut s’expliquer par la peur de quitter le monde de l’enfance et entrer dans le monde des jeunes adultes, mais aussi par une forte pression sociale ou de stress de performance. Il y existe de fortes exigences de productivité et de compétition entre les élèves. Aujourd’hui, suite aux dernières réformes du bac, de nombreux élèves développent des craintes quant à leur avenir.
Peur de mal faire, de toujours rater quelque chose, d’avoir des mauvaises notes de se sentir nul et pas à la hauteur, de se sentir incapable

Que faire face à une mauvaise estime de soi, un manque de confiance, un manque d'affirmation de soi ?

C’est en quelque sorte comment on se voit et si ce qu’on voit, on l’aime ou pas. L’estime que l’on a de soi est souvent « perturbée » à différentes étapes de la vie. Elle évolue donc tout au long de la vie et peut se travailler et se renforcer. Comme c’est un ensemble d’attitudes et de croyances qui permet de faire face aux situations, au monde, elle est fortement influencée par le regard d’autrui (regard réel ou supposé). Il est important d’avoir une bonne estime de soi pour réussir à développer des compétences relationnelles, communicationnelles, émotionnelles satisfaisantes et efficaces.